RTBF - "Coronavirus: comment fonctionne la théorie
du complot du Belge Jean-Jacques Crèvecoeur?"
Où l'on peut voir trois journalistes de la RTBF, très satisfaits et sûrs d'eux-mêmes, ironiser, en prenant des airs supérieurs, au sujet du soi-disant "gourou" complotiste Jean-Jacques Crèvecœur... dont une vidéo comporterait de nombreuses fausses informations. Bien sûr, à chacun de vérifier... Mais qui va faire le fact checking des "fact checkers"? Pour notre part, la dénonciation des "nombreuses fausses informations" agirait plutôt dans le sens de leur confirmation... En effet, l'on peut toujours trouver - surtout lorsque le propos incriminé a été émis dans le cadre d'une conversation orale - un détail qui, dans l'interprétation, va être interprété dans l'autre sens, mais le fait de ne trouver que ce détail à contester est comme un aveu tacite confirmant bien, en réalité, que tout le reste, soit l'essentiel de l'information, est, quant à lui, bien réel.
Imaginons, par exemple, qu'un témoin déclare: "Armé d'un pistolet noir, un meurtrier aveugle a assassiné une dame qui passait dans la rue". Derrière cela, le service de "fact checking" lavant plus blanc que blanc d'une grande agence de presse va contrôler cette information et dire: "Non c'est faux, cette information est quadruplement fausse. Pourquoi? Eh bien, premièrement, le pistolet n'était pas noir mais gris foncé. Deuxièmement, le meurtrier n'était pas aveugle mais portait des lunettes noires. Troisièmement, la personne assassinée n'était pas une dame mais une demoiselle et, quatrièmement, elle ne se trouvait pas dans la rue mais sur le trottoir!" Toutes ces arguties intellectuelles émanant de "dominés du chapeau" ne font, en réalité, que confirmer la seule information réellement importante: Une passante a bien été assassinée en pleine ville par un tueur tirant au hasard dans l'espace public.
Se soumettre ou se mettre debout