RAPPORTS ENTRE LE SODIUM,
LE POTASSIUM ET LE MAGNéSIUM
dans l’organisme
Le manque de potassium/magnésium et l'excès de sodium ont un lien avec d’innombrables pathologies, des plus bénignes au plus graves.
Nos cellules sont chargées d'électricité (environ 60 millivolts). Lorsque tout va bien, l'extérieur est la phase «plus», l'intérieur la phase «moins». Malheureusement les phases sont inversées pour la plupart d’entre nous, parce que le sodium a remplacé le potassium dans nos cellules. La place normale du potassium est dans la cellule, et on devrait normalement trouver 35 fois plus de potassium que de sodium dans la cellule. Il est essentiel à son hydratation. Il contrôle le taux de fluides et le pH à l'intérieur des cellules, tandis que le sodium fait la même chose à l'extérieur des cellules. (En excès, il est éliminé par les reins).
Le potassium abaisse la tension artérielle, il réduit les risques de calculs rénaux et la perte osseuse; il est essentiel à la transmission des impulsions nerveuses ainsi qu’à la contraction musculaire, y compris celle du muscle cardiaque; il participe au bon fonctionnement des reins et des glandes surrénales; il contribue à de nombreuses réactions enzymatiques, à la synthèse des protéines et au métabolisme des glucides, entre autres fonctions.
La place normale du sodium est hors de la cellule. Le sodium ne pénètre dans la cellule que lorsqu'il se trouve en quantité supérieure au potassium.
En équilibre, sodium, potassium et magnésium contribuent à maintenir l’équilibre acido-basique de notre corps et à régir les échanges entre les milieux intra et extracellulaires.
La carence en potassium est générale dans les conditions de vie actuelle
Les besoins quotidiens en potassium pour un homme adulte se situent entre 3 200 et 4 100 mg, mais l'apport moyen par l’alimentation est bien moindre (estimation pour les américains: 1 500 à 2 100 mg par jour, représentant globalement un manque à gagner de 1 850 mg).
Les méthodes d’agriculture moderne ont entraîné une chute très importante de la teneur en potassium des fruits et des légumes, la consommation de sel a augmenté en parallèle, et la balance sodium potassium dans l’organisme s’est complètement modifiée. A ces raisons structurelles s’ajoutent de nombreux facteurs aggravants : insuffisance de consommation d’eau pure, peu minéralisée, loin de tout aliment, alimentation moderne (conserves, plats préparés industriellement), abus de café, de sucre raffiné, alcoolisme, abus de laxatifs, certains diurétiques, corticoïdes, stéroïdes, manque de fruits et légumes, sport trop intensif, stress prolongé, vomissements ou diarrhées importantes, consommation excessive de réglisse, traitements à base de cortisone.
Nous absorbons beaucoup moins de potassium que nos ancêtres, ceci alors que nos besoins en sont accrus.
Pathologies dues à l’hypokaliémie (carence en potassium)
Les symptômes de la carence en potassium sont d’abord musculaires. Crampesnocturnes, courbatures, douleurs musculaires et rhumatismes pouvant aller jusqu’à la polyarthrite chronique, faiblesse puis paralysie avec disparition des réflexes (risque de paralysie des muscles respiratoires), retentissement sur le tube digestif avec ralentissement voire arrêt du transit intestinal.
Besoin extrêmement fréquent de boire, sécheresse de la bouche, réduction importante de la quantité d'urine, nausées et vomissements (dans ce cas les pertes en potassium sont aggravées), calculs rénaux.
Troubles cardiaques, accélération du rythme cardiaque. Les battements irréguliers du coeur et les palpitations indiquent que l'hypokaliémie progresse.
Acidose entraînant la mise en œuvre des systèmes tampons qui permettent au sang de garder le ph à une valeur comprise entre 5 et 9, qui sont les valeurs extrêmes du ph sanguin pour le maintien de la vie. En cas d’acidose, l’organisme doit pomper des minéraux dans les os, les cartilages, les dents, où il prend les produits alcalinisants dont il a besoin pour maintenir le ph sanguin entre 5 et 9. L’organisme est donc amené à se déminéraliser. Crises de gouttes, rhumatismes, arthrite, polyarthrite, arthrose, ostéoporose, rhumes, sinusites, otites, bronchites chroniques.
Renvois acides (régurgitations), brûlures d'estomac, ulcères, sciatiques.
Problèmes cutanés - boutons, eczéma, herpès, aphtes sur les lèvres et dans la bouche, fissures au coin des lèvres, sensation de brûlure ou de démangeaisons de l'anus.
Maux de tête, migraines, somnolence, insomnie.
Baisse du système immunitaire, fatigue, frilosité, dépression.
Sensation de membres lourds, varices.
Nervosité, irritabilité, troubles cognitifs, dépression.
Spasmophilie : picotements au niveau des doigts, des lèvres, du visage, tressautement des paupières, des muscles, malaise durant ou après les repas, brûlures d'estomac, crises d'aérophagie, parfois extrêmes, fourmillements dans les mains ou dans les pieds, etc.
Le meilleur traitement pour la spasmophilie serait probablement de compléter la prise en continu de potassium, de sel de l'Himalaya, d’hydroxyde de magnésium + oméga-3 + complexe vit B, par quelques apports de calcium marin ponctuels et des cures de manganèse/cobalt + divers anti-radicaux libres. (Le stress est à la fois cause et conséquence de la spasmophilie).
Manque de potassium dans la cellule, entrée du fer, fuite du cuivre
Il y a 100 fois plus de fer dans une cellule cancérisée que dans une cellule normale. C’est la présence du sodium en excès et le manque de potassium et de magnésium, corrélés à l'inversion de phase, qui permettent à une grande quantité de fer de pénétrer dans la cellule.
Le fer étant antagoniste du cuivre, on ne trouve plus de cuivre dans la cellule, le fer l’en chasse. Or le cuivre est indispensable pour la pénétration de l'oxygène dans la cellule.
Une supplémentation en cuivre ou en fer dans ce cas serait néfaste, car leur carence n’est qu’apparente; ces métaux ne sont pas à leur place, et un apport supplémentaire ne fait qu’aggraver le problème. Il faut recharger la cellule en potassium, cela en chassera le fer; le fer retournant dans le milieu sanguin laissera la place au cuivre, l’oxygène pourra alors y entrer. Les conditions qui permettent le développement du cancer ne seront alors plus réunies.
Les dosages conseillés pour un adulte permettent de calculer les dosages pour enfant, au prorata de leur poids: 2 grammes correspondent à une personne de 50 à 70 kilos.
Supplémentation en potassium
Prendre du bicarbonate de potassium, en commençant par ½ gramme le premier jour. Augmenter progressivement de semaine en semaine, et arriver progressivement à 2 grammes par jour.
Une méthode consiste à dissoudre le bicarbonate dans un verre d’eau et à fractionner la prise entre le petit déjeuner et le repas de midi. L’apport avec l’alimentation évite que le taux de potassium sanguin augmente brutalement.
Une autre façon de prendre le bicarbonate de potassium consiste à diluer la dose journalière dans une bouteille d’eau, y ajouter la dose journalière de magnésium, et boire tout au long de la journée.
Dans les deux cas, on évite un apport trop massif qui pourrait entraîner un problème d’hypotension, des extrasystoles ou de la tachycardie.
Attention, le bicarbonate de potassium est dangereux en cas de surdosage. Consulter votre médecin. Il peut provoquer un arrêt cardiaque dans certaines conditions de surdosage. Respecter la posologie 2 grammes par jour. En cas d’apport trop important, au-delà de 8 grammes, il y a un risque vital. S’assurer de disposer de bicarbonate de potassium et non pas d’un produit portant un nom ressemblant (le carbonate est toxique).
Après ces mises en garde, il faut noter que le bicarbonate est un produit courant. On en trouve dans la poudre à lever pour la pâtisserie par exemple. C’est un additif courant en viticulture. Les sportifs en prennent fréquemment en supplémentation, et cela à des doses supérieures au maximum conseillé ci-dessus.
Même dans les cas où elle est contre-indiquée, la prise de bicarbonate de potassium sera bénéfique (insuffisance rénale), à très petite dose au début (un mois), et elle pourra être augmentée peu à peu.
Attention de ne pas négliger la consommation d’eau pure, à boire en quantité suffisante, loin de toute alimentation. Cela reste une condition essentielle du bon état de l’organisme, à laquelle doit s’ajouter et non pas se substituer l’apport en potassium.
Le manque de potassium contrarie l'assimilation du magnésium
La prise de potassium doit être accompagnée d'une supplémentation en magnésium. Le magnésium est le carburant et l'agent réparateur du système nerveux. Mais sans potassium, le magnésium est très peu assimilé. L'association magnésium + potassium a un effet anti douleur, anti dépression, elle est en incontournable en cas d’ostéoporose, d’arthrose, de sciatique.
Surtout, elle est indispensable à la réparation des organes endommagés. C’est la base de toute amélioration et de toute guérison.
Potassium + magnésium doivent être accompagnés de vitamine B12, ou mieux par un complexe de vitamines B.
Supplémentation en magnésium
Le magnésium sous forme d'hydroxyde de magnésium doit être pris à raison de 2 grammes par jour. S’il provoque une diarrhée, cela indique une forte carence en potassium. Il faut alors diminuer la prise de magnésium et continuer le potassium pendant quelques jours Ensuite il devient possible de prendre une cuillère à café bien bombée d'hydroxyde de magnésium sans que cela entraîne de troubles intestinaux.
Décharge de responsabilité
Ce dossier est une simple information. Il n’a aucune valeur médicale, donc aucune valeur de diagnostic et de ce fait ne dispense nullement la consultation de son médecin. Cet article est purement informatif. Chaque lecteur demeure donc, en fonction de son propre discernement, personnellement et intégralement responsable de l'usage qu'il en fera ou n'en fera pas. Si vous êtes malade, veuillez consulter votre médecin. Chaque personne qui utilise à son profit les informations données, le fait sous sa propre responsabilité.
Nota Bene: Si vous recherchez du bicarbonate de potassium (à prendre sous contrôle médical) vous pouvez cliquer ici.
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