pass sanitaire
 
 
Lentement, mais sûrement, nos libertés sont rognées... en douceur.
 
La prochaine mesure s'appelle «pass sanitaire», qui est en fait juste un élément de com' pour ne pas dire «passeport sanitaire», et une façon indirecte de contourner la liberté de vaccination.
 
 
 
 
Ça fait déjà quelque temps qu'insidieusement, l'idée d'un passeport sanitaire fait son chemin, même si en haut lieu on assure qu'il n'en est pas question, d'autant que d'une part, la loi l'interdirait, et que d'autre part, tant que tout le monde n'a pas eu l'occasion d'être vacciné, ce serait inconcevable d'exclure de la vie sociale des Français qui de toute façon n'ont pu recevoir le vaccin... mais aussi de ceux qui, pour une raison ou une autre le refuseraient.
 
Macron, le «monsieur en même temps» assurait récemment qu'il était hostile au «passeport sanitaire», (lien) lui préférant un «pass sanitaire». lien
 
Où est la nuance?
 
Pascale Fontenel-Personne, du Modem, qui souhaite créer une mission spéciale auprès du gouvernement pour la création d'un passeport sanitaire, argumente: «j'insiste bien sur la notion de passeport sanitaire, et non pas de passeport vaccinal, qui là, effectivement, ne serait pas très juste», tentant d'expliquer la différence entre les deux: «on pourrait peut-être se baser sur un certificat de taux d'anticorps», d'autant que certaines personnes allergiques ne peuvent pas se faire vacciner, étant de fait dispensé de vaccin. lien
 
La nuance entre les deux possibilités «passeport vaccinal ou pass sanitaire» est bien mince... car si l'Europe envisage bien la possibilité de mise en place d'un certificat vaccinal, ce serait uniquement pour suivre les effets secondaires des vaccins (et non pas pour sanctionner ceux qui auraient refusé de se faire vacciner). lien
 
En réalité, derrière tout ça, il semble qu'il y ait la recherche d'une solution pour obliger tous les français à se faire vacciner... en se souvenant que le 22 décembre, Véran avait affirmé sur l'antenne de TF1 «le vaccin ne sera pas obligatoire». lien
 
 
passeport vaccinal
 
© Ignace
 
En effet, la campagne de vaccination a comme un parfum d'échec annoncé: entre les livraisons au compte-goutte, les doutes sur l'efficacité des différents vaccins proposés, dont certains ont déjà provoqué de nombreux «effets secondaires», (vidéo) (ndlr cœurs sensibles s'abstenirvoire même le décès du vacciné, même si en haut lieu on tente de rassurer les populations (lien) et les différentes structures mises plus ou moins en place de façon désordonnée pour la distribution du dit vaccin, on s'achemine, après l'échec des masques, l'échec des tests, vers probablement un nouvel échec, celui de la vaccination.
 
Mais revenons au «pass»...
 
Jean Christophe Lagarde, de l'UDI, a tiré le 1er, déclarant: «vous avez le droit de ne pas vouloir vous faire vacciner, mais si vous vous faites vacciner, vous avez le droit de revivre normalement», sous-entendu d'aller au restaurant, dans les bistrots, dans les salles de spectacles, de prendre l'avion... etc. (ce qui serait donc interdit au «non vacciné».)
 
Bayrou ne dit pas autre chose: «j'ai toujours été favorable au certificat de vaccination...».
 
De son côté, le professeur de droit à Sciences Po, Nicolas Hervieu, a mis les points sur les «i»: «on ne peut concevoir un passeport que si l'ensemble de la population peut accéder au vaccin», et chez nos cousins outre-Manche, une étude publiée le 19 février par le Royal Société de Londres évoque des «discriminations dans l'emploi», et des difficultés pour «l'accès au restaurants, aux centre de santé, aux événements sportifs ou culturels, aux compagnies d'assurance, aux demandes de logement...»lien
 
D'ailleurs, même si le parti travailliste le pense nécessaire, le gouvernement de Boris Johnson a décidé d'écarter le projet du passeport sanitaire. (lien)
 
Tout comme Roselyne Bachelot qui «reste opposée au passeport vaccinal», évoquant «une atteinte à nos libertés»...
 
Une pétition est sur ce lien pour ceux qui s'opposent à ce passeport.
 
Quittons cet imbroglio pour découvrir d'autres nouvelles peu encourageantes: nos voisins helvètes envisagent d'étranges solutions: notamment le licenciement des employés hostiles à la vaccination.
 
En effet, l'union patronale suisse qui regroupe 80 associations patronales régionales et sectorielles propose aux patrons de licencier les salariés qui refuseraient la vaccination.
 
Le fait que moins de 200 000 personnes soient vaccinées à ce jour y est peut-être pour quelque chose. (lien)
 
Pour une population de 8 millions d'habitants, c'est peu... mais ce n'est guère plus "brillant" en France, puisque, au 1er mars, seulement 1,7 million de nos concitoyens ont reçu les 2 doses... pour 67 millions d'habitants. (lien)
 
Ajoutons pour la bonne bouche que notre pays a réceptionné moins de 8 millions de doses.
 
D'où vient le peu d'enthousiasme des Français à se faire vacciner contre le coronavirus?...
 
Depuis l'apparition des «variants» dont nombreux sont convaincus qu'ils résisteront aux vaccinsun doute s'est logiquement installé au sein des populations.
 
masques arnaque
 
Interrogés sur la question, les scientifiques ont des avis divergents, et officiellement ils se sont mis d'accord sur une formule: «ils (les vaccins) semblent être en mesure de neutraliser les variants»,... (lien) sous-entendant, si on lit entre les lignes, qu'ils n'en sont pas persuadés, d'autant qu'ils ajoutent qu':«ils ont une activité neutralisante réduite...». (lien)
 
A ce stade il n'est pas inutile de rappeler les termes de la loi concernant entre autres la liberté face à la vaccination. (lien)
 
Restons dans le domaine juridique, notamment concernant les masques.
 
J'ai l'honneur d'avoir rencontré à plusieurs reprises Jean-Pierre Joseph, un avocat grenoblois, connu pour être l'un des pourfendeurs des tristement célèbres «compteurs Linky».
 
Il vient de remporter une belle victoire au sein du tribunal administratif de Toulouse, concernant l'obligation du port du masque, lequel tribunal a jugé illégal le port obligatoire du masque dans l'Aveyron. (lien)
 
Les arguments qu'il a déployés étaient nombreux: se basant sur une étude américaine publiée par le quotidien The Federalistlaquelle a démontré sans équivoque que le port des masques n'avait aucune incidence positive sur l'évolution du nombre de cas positifs au coronavirus.
 
La conclusion de l'étude est formelle: «Peu importe le niveau de contrainte du port du masque imposé par l'Etat et le degré de respect des habitants, la courbe de nouveaux cas fulmine malgré l'imposition nationale du port du masque ».
 
L'avocat grenoblois en veut, entre autres, pour preuve qu'entre le 6 et le 12 juillet 2020, 52% de la population française portait le masque et le 10 juillet, elle comptait un peu plus de 10 000 tests positifs par million d'habitant.
 
De la même manière, aux mêmes dates, le Brésil comptait 694 décès par million d'habitant, alors que le port du masque était de 90%.
 
Parallèlement l'avocat fait la longue liste des désavantages, voire des dangers, que le port du masque provoque et que l'on peut découvrir sur ce lien.
 
Décidément, on ne peut que constater la gestion catastrophique de la situation sanitaire par ce gouvernement, et même s'il est trop tôt pour faire le bilan de ce quinquennat, on ne peut que constater que Macron a géré la révolte des Gilets Jaunes par le mépris, a répondu à la contestation de la réforme des retraites, aux longues grèves qui ont suivi, par l'arrogance, et a géré la crise sanitaire avec impréparation et légèreté.
 
Comme dit mon vieil ami africain: «Le singe ne voit pas la bosse qu'il a sur le front».