Le véritable Art de Vivre Sainement & Naturellement
"Quel devrait-être en démocratie le rôle du parlement pour la santé, si ce n’est de mettre à la disposition du citoyen les meilleures conditions de soin, sans interférer dans son libre choix de personne pensante, ni dans celui des professionnels, les médecins. Bref, je n’avais pas compris que l’assemblée se devait de réécrire les traités de médecine, et les imposer aux robots médecins et aux patients-citoyens objets."
La vaccinologie prétend servir la science, mais:
"Or servir la science était l’argument massue de défense des médecins obéissant au totalitarisme hitlérien: celui-ci donnait l’absolue priorité au collectif, la personnalité individuelle devant lui être soumise. Karl Brand, médecin personnel d’Hitler, avait déclaré que "lorsque la personnalité est dissoute au sein du corps collectif, toute demande qui lui est soumise doit être dissoute au sein du concept de système collectif; les besoins de la société sont maintenant des besoins individuels, et l’être humain, ce complexe individuel, sert uniquement à l’intérêt de la société".
Ainsi naquit le code de Nuremberg
L’importance du Code de Nuremberg a constitué le point de départ de la prise de conscience des dangers des progrès de la science et de la nécessité de l’encadrer par un certain nombre de règles. Il est considéré comme un code légal de droits humains et non comme un code de déontologie médicale qui devrait être appliqué seulement par des médecins. Il est régulièrement rappelé à la communauté internationale au cours des réunions de l’association médicale mondiale. Ne doit-on pas réfléchir aujourd’hui aux discours que tiennent certains médecins aux patients effondrés sur l’intérêt pour la société d’accepter de signer «ces papiers» qui permettront à leur traitement de servir à la «science», oubliant le consentement véritablement éclairé?
Parallèlement, ne doit-on pas réfléchir aux implications éthiques d’une obligation vaccinale?
Ne doit-on pas suffoquer lorsque le président du conseil de l’ordre ou des médecins connus se permettent d’affirmer haut et fort que «la vaccination ne se discute pas» et que ceux qui oseraient élever une objection se verraient soumis aux foudres de l’ordre des médecins, vieille institution fondée sous Vichy?
Or la vaccination est un acte médical qui relève du soin comme de la recherche, des responsabilités médicolégales et de l’éthique médicale. La vaccination comme tout acte médical relève du code de Nuremberg et c’est un professeur de droit, américaine qui en parle le mieux. On peut s’étonner que sa prise de position à la tribune de l’ONU soit apparemment passée inaperçue en France, nous qui pourtant suivons (quand cela nous arrange) les avis de nos amis américains.
Le professeur Holland a évoqué les droits civils liés qui élimineraient le droit au consentement éclairé de refuser les vaccinations. Elle a rappelé que «l’histoire nous a montré les résultats d’une intrusion du gouvernement dans les droits médicaux personnels» et à cette occasion, la genèse du code de Nuremberg pour protéger les individus contre l’intrusion des gouvernements et des abus médicaux.
Citons le PR Holland:
«Les Nations Unies, ainsi que la communauté internationale ont l’obligation de respecter les droits humains liés à la vaccination».
«Le Code de Nuremberg stipule que « le consentement volontaire du sujet humain est absolument essentiel. Le Pacte international relatif aux droits civils et politiques a repris cette interdiction contre toute expérimentation involontaire, dans son texte de 1966 qui stipule: nul ne peut être soumis sans son libre consentement à une expérience médicale ou scientifique.». Cette interdiction est maintenant si universellement reconnue que certains tribunaux et chercheurs ont considéré ce droit au consentement éclairé comme une question de droit international coutumier. (….).»
«Comment pouvoir concilier les droits individuels avec les droits du collectif ?
En 2005, l’UNESCO (..) a adopté la Déclaration Universelle sur la bioéthique et les droits de l’homme avec un consensus de 193 pays (..), elle stipule que toute intervention médicale préventive ne doit être effectuée qu’avec le consentement préalable, libre et éclairé de la personne concernée, et fondé sur des informations suffisantes. Elle note également (en son article 2) que «le seul intérêt de la science ou de la société» ne doit pas prévaloir.
Cette déclaration est une extension du serment médical attribué à Hippocrate il y a 2.500 ans, et qui stipule que les médecins doivent œuvrer pour le bien de leurs patients et ne jamais faire de mal.
Sous forme abrégée «D’abord ne pas nuire», ce credo incarne le principe de précaution en médecine, en mettant clairement les intérêts des patients au-dessus des intérêts de la collectivité ou du «troupeau». Ce principe de précaution en médecine mène directement à l’idée que les politiques de vaccination doivent être recommandées et non rendues obligatoires.
La relation médecin-patient doit être d’abord et avant tout basée sur la confiance, alors que la coercition la mine. Lorsque la relation médecin-patient est basée sur la coercition, c’est la confiance qui en fait les frais. Les médecins servent alors l’état et par extension la société, avant l’intérêt de leurs patients. Nous nous trouvons ici sur une pente glissante où la médecine civilisée a trop souvent déraillé dans le passé.»
«Le Dr Leo Alexander, chef médical consultant américain au procès de Nuremberg, a averti en 1949 que « C’est à partir de débuts insignifiants que les valeurs d’une société entière peuvent être renversées». Il a souligné que bien avant l’arrivée au pouvoir des nazis en Allemagne, un changement dans la culture médicale s’était déjà produit «ouvrant la voie à l’adoption d’un point de vue hégélien utilitariste» avec une littérature traitant de l’euthanasie et de l’extermination des personnes handicapées dès 1931.»
«Selon le principe de précaution médicale, le principe, par défaut, de la vaccination doit relever de recommandations et non d’obligations.»
«Les politiques de vaccination de nombreux pays développés incarnent ce principe des recommandations de vaccination des enfants, y compris la conférence qui a réuni l’Ukraine, l’Allemagne et le Japon. D’autres pays développés permettent d’atteindre d’excellents résultats en santé publique sans avoir recours à la contrainte. Citons : le Royaume-Uni, l’Australie, l’Autriche, le Danemark, l’Islande, les Pays-Bas, la Nouvelle-Zélande, la Suède, la Norvège, la Finlande, la Corée du Sud, et l’Espagne entre autres.»
Si nous ne respectons pas les premiers principes du droit à la vie, à la liberté et à l’intégrité corporelle des personnes, du droit à consentement préalable libre et éclairé en médecine, nous pourrions nous retrouver dans des situations désastreuses prévisibles ou même inconnues.
Pour conclure, je veux paraphraser le discours d’adieu du Président Eisenhower aux Etats-Unis en 1961, quand il faisait allusion aux risques que pouvait comporter le «complexe militaro-industriel». Je substitue le terme «médico-industriel» aux paroles du président parce que je crois que ce «complexe médico-industriel» présente de nombreux risques que le président avait prédits dans son discours:
«Le potentiel d’une montée désastreuse du pouvoir existe et persistera. Nous ne devons jamais permettre que ce complexe mette en danger nos libertés ou notre processus démocratique. Nous ne devons rien prendre pour acquis. Seuls des citoyens éveillés et bien informés peuvent contraindre l’énorme machinerie industrielle et médicale à respecter nos méthodes et nos objectifs pour que la sécurité et la liberté puissent prospérer ensemble… En gardant l’œil sur la recherche et les découvertes scientifiques, comme il nous appartient de le faire, nous devons aussi rester attentifs au danger égal et opposé qui conduirait la politique à devenir elle-même captive d’une élite scientifique et technologique».
Tout est dit dans ce discours d’un professeur de droit à l’ONU qui n’est ni anti- ni pro-vaccin, ce n’est pas son travail, mais respecte les droits de l’homme et du citoyen. Il serait tellement important que nos députés prennent le temps de lire ces déclarations ou d’écouter son discours à l’ONU en se rappelant peut-être la phrase la plus capitale de son exposé: «C’est à partir de débuts insignifiants que les valeurs d’une société entière peuvent être renversées.»