Le véritable Art de Vivre Sainement & Naturellement
Par Art de Vivre Sain
Toutes les implications d'une survie
après un arrêt cardiaque de 18 heures
Un homme survit - ou "revit" - après 18 heures d'arrêt cardiaque. Et cela sans aucune séquelle! Tous les grand media ont relayé cette information, mais aucun n'en a retiré toutes les implications.
Pour comprendre le côté "miraculeux" de cette information, il faut être conscient qu'une survie après 45 minutes d'arrêt du cœur est déjà communément considérée comme un "exploit":
Peut-on survivre après un arrêt cardiaque de 45 minutes?
Retenons aussi ceci: En théorie, "En l'absence de soins après un arrêt cardiaque, les dégâts sont irréversibles au bout de quatre minutes".
S'il en était besoin, une fois de plus, la preuve est faite que ce n'est pas parce que le cœur s'est arrêté - même pendant des heures - qu'un être humain a cessé de vivre.
Sachant que c'est déjà arrivé qu'un supposé "donneur d'organes" se réveille au dernier moment - "Le "donneur" d'organes n'était pas mort" -, heureusement pour cet homme que personne ne s'est précipité sur lui pour lui prendre son foie, ses reins ou quoi que ce soit d'autre; sinon il n'aurait jamais eu la possibilité de revenir à la vie!
Sachant qu'il est, en réalité, impossible de prélever des organes vitaux encore utilisables sur un corps réellement mort, combien de personnes aussitôt prélevées d'un organe auraient pu continuer à vivre si une armée de blouses blanches armées de scalpels ne s'était pas précipitée sur elles afin de leur prélever un morceau devant être "ré-utilisé" ailleurs?
Cette question est justement examinée dans cet article, que l'on pourrait re-baptiser: "Réanimer moins longtemps perd des vies mais permet d'en sauver d'autres" ou encore: "Ré-animer plus brièvement sauve d'autres vies mais peut perdre celle des pas assez longtemps réanimés". Sur une ligne de pensée aussi "savonneuse" (se dire qu'en arrêtant la réanimation au bout de dix minutes, l'on a plus de "chances" de pouvoir prélever les organes!), si le respect de la vie n'est pas en soi un absolu, pourquoi ne pas carrément faire mourir ou même tuer quelqu'un (dont la vie serait supposée avoir "moins de valeur") pour donner ses organes à un autre?
Et, avec la notion de "coma dépassé" (aussi appelé "coma de stade IV" ou "mort cérébrale" ou même, fort poétiquement, "mort rose") et de "prélèvements d'organes à cœur arrêté", encore davantage dans celui-ci: "Le scandale des "donneurs" pas morts". Si les "donneurs" sont présentés comme étant "plus vivants que morts" et si "l'angoisse grandit face au développement de nouvelles pratiques de prélèvements d'organe", il est grand temps d'en revenir au principe de précaution! et l'on comprend que de nombreux citoyens, autrement (abusivement!) présupposés "d'accord", aillent promptement s'inscrire sur le registre national des refus.
La convoitise vis à vis des organes encore bien vivants des morts supposés est elle que l'on a même inventé le nouveau concept de "prélèvement à cœur arrêté contrôlé". Certains estiment qu'un arrêt circulatoire de seulement 75 secondes est suffisant pour décréter décédée la personne dont les organes sont ainsi convoités. C'est, évidemment, des plus inquiétants!
Car s'il faut attendre des heures - et parfois même encore davantage - pour être sûr que quelqu'un est bien mort - donc qu'il ne reviendra pas - et ce avec une certitude non pas seulement de 99,9% mais bien de 100%, en réalité, en vertu du principe "Primum, non nocere!" ["Avant tout, ne pas nuire!"], reste-t-il des cas où il soit possible de prélever des organes encore "utilisables" en étant absolument sûr de ne pas empêcher un être humain de revenir à la vie?
A l'évidence, la réponse à cette question est, tout simplement: Non!
Alors, si l'on veut défendre le principe que, mort ou vif, notre corps nous appartient...
Avant de "donner nos organes", prenons conscience
de ce que cela signifie vraiment!
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