La conférence au Parlement européen de Bruxelles du 9 avril 2013 était intitulée
«Derrière les théories de modification climatique – société civile versus géo-ingénierie –»
Cette conférence avait été organisée par un groupe d’associations de divers pays européens (France, Espagne, Italie, Grèce), avec le soutien des Verts européens et la participation de trois députés verts européens.
La députée estonienne Tatiana Zdanoka était le soutien principal, les autre députés présents étaient un allemand (Werner Schulz) et un français (François Alfonsi).
Un ancien député européen italien (Guiletto Chiesa) était parmi les organisateurs.
Soixante personnes d’une quinzaine de pays ont assisté à la conférence, avec une traduction assurée en 4 langues.
L’intervention de présentation générale a été faite par Wayne Hall, membre de l’association grecque Enouranois qui a réalisé une vidéo sous-titrée en anglais, visible sur ATTAC-TV http://www.attac.tv/en/2012/06/17755; Wayne Hall est militant à ATTAC Grèce.
Le point principal traité a été la question controversée des épandages chimiques faits par des avions partout en Europe.
Est-ce expérimental ?
Certains le pensent comme un des organisateurs de la conférence, Guilietto Chiesa: http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/giulietto-chiesa-reunion-a-133885
D’autres comme Wayne Hall, indiquent que le phénomène se développe à grande échelle.
De quoi s’agit-il ?
Les avions lorsqu’ils volent, laissent une traînée de condensation, qui se dissipe en général un peu après (contrail). Les vols commerciaux ne restent à altitude constante qu’en régime de
croisière (à 10.000 m et plus) sinon ils sont en montée ou descente.
D’autres traînées, elles, ne se dissipent pas : elles s’élargissent – parfois rapidement – se rejoignent, pour, après quelques heures, former un voile blanc sur le ciel (la rapidité dépend des conditions météo).
Les avions qui sont à l’origine de ces traces volent à altitude constante, plus bas que les avions de ligne, on distingue clairement leur forme, leurs réacteurs (ce qui n’est pas le cas à 10.000 m). Le plus souvent, ils sont plusieurs en activité, à la même altitude.
Ces traînées ne sont pas quotidiennes, on les remarque plus facilement dans les régions ensoleillées. On peut avoir un dimanche un beau ciel bleu, avec les seules traînées fugitives des avions de ligne, puis, pendant plusieurs jours, avoir, en plus de celles des avions de ligne, des traînées persistantes, la météo étant identique ou non.
Parfois, il arrive qu’une traînée s’interrompe, puis reprenne ensuite (ce qui ne serait pas possible pour un réacteur!). L’aspect parallèle ou perpendiculaire des traînées est caractéristique, on peut assister à un quadrillage du ciel.
Ce phénomène a été constaté en France, dans l’Union Européenne et les pays de l’OTAN depuis une dizaine d’années, et depuis une vingtaine d’années aux Etats-Unis.
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