L’étau se resserre autour des compléments alimentaires. Ils font l’objet de menaces de moins en moins déguisées. Un moment, on a cru que l’Europe, avec sa directive de juin 2002, transposée laborieusement en France en 2006, allait donner aux compléments alimentaires un véritable statut.
Aujourd’hui, les attaques, relayées par des campagnes médiatiques, fusent de toutes parts. Les experts de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) sont ainsi en train de préciser les listes des différents ingrédients autorisés. Un véritable ménage. Les premières listes portant sur les vitamines, les minéraux et les oligo-éléments ont d’ores et déjà permis, sous couvert de protection du consommateur, de supprimer bon nombre d’entre eux.
C’est ainsi que les orotates mais aussi le silicium organique ne sont désormais plus autorisés. Actuellement, les fameux experts planchent sur les plantes et leurs allégations, mettant de nombreux fabricants dans l’incertitude. «Aujourd’hui, nous sortons une gamme de 14 extraits de plantes simples en gélules. Il s’agit de plantes sur lesquelles existent de longues bibliographies scientifiques, proposées avec un dosage moyen, mais rien ne nous dit que ces produits vont être autorisés. Il est clairement question que l’on nous supprime la possibilité de mettre toute promesse santé », explique-t-on chez Natescience."
Les citoyens vont-ils continuer à se laisser faire, jusqu'à ce que, pour soigner tous leurs maux, ils n'aient plus que de la chimie à avaler!?!