Extrait littéraire
Comment soigner la grippe espagnole?
Ou la grippe asiatique?
Ou la grippe aviaire?
Ou la grippe porcine?
Etc., etc.
Un "remède de cheval" est un remède soit qui vous tue
soit qui vous sauve... En fait, c'est comme un remède "de bonne femme" (bonne fame)...
Entre, parfois, mourir "à petit feu" entre les mains de l'officialité ou
prendre soi-même sa santé - et
donc sa vie et son destin - en {ses propres}
mains, chaque être humain véritablement libre a bien le choix...
C'est pourquoi les histoires de personnes qui, au lieu de s'en
remettre automatiquement à l'officialité, choisissent "le bon sens" sont souvent pleines de précieux enseignements...
Le "remède de bonne femme" ici évoqué se trouve raconté pages 115/116 du livre "Le père adopté" de Didier
van Cauwelaert.
Dans ce livre Didier van Cauwelaert retrace la vie de son père, qu'il a énormément aimé, à partir de ses souvenirs et
d'écrits personnels que son père lui avait donnés en lui disant: "Qui sait un jour ces notes te serviront pour l'un de tes romans...?" .
Finalement, il n'en a pas fait un roman, mais plutôt un récit en hommage à son père...
Voilà le passage en question, relatif à un mode de soin original de la grippe espagnole (il parle ici de sa grand-mère Hortense, et de la grippe espagnole, qui était
en pleine extension, en 1918, alors que les Anglais libéraient Lillle):
"(...) Elle attrapa la grippe espagnole. Aucun traitement n'était disponible et l'épidémie, qui tuait en trois jours, ajouta 25 millions de morts aux
victimes de la première guerre mondiale.
Habituée à ne pas écouter son corps, ta grand-mère [c'est le père qui parle de sa propre mère à son fils]
décida de soigner le virus fatal comme on avait toujours guéri les rhumes dans sa famille: un bain de pieds chaud à "l'eau blanche", ainsi que l'on appelait le peroxyde
d'hydrogène.
Immergée jusqu'aux mollets, elle attendit patiemment cinq minutes, dix minutes. Puis, la maladie n'étant pour elle qu'une perte de temps, sa nature pressée refit rapidement surface.
Comme le bain de pieds ne la soulageait absolument pas, elle choisit la voie orale: devant sa fille épouvantée, elle avala d'un coup le
baquet d'eau oxygénée!!!
Après avoir suffoqué bruyamment trente secondes, elle se coucha, et transpira douze heures en inondant le matelas, le sommier, le parquet, le voisin du dessous...
Le lendemain, elle se leva, complètement guérie..."
- Extrait de: "Le père adopté" de Didier van Cauwelaert,
pages 115-116. -
P.S.: Remarque: Naturellement, il s'agit ici d'un récit biographique et non d'un ... traité de
médecine!