Le Guérisseur qui vaut le voyage
à lui tout seul
Le Guérisseur qui vaut le voyage
Le Guérisseur qui vaut le voyage à lui tout seul s'appelle Jo
Corda. C'est déjà un octogénaire et il vit à Bali. Il n'est pas le chouchou des medias (on ne le trouve pas sur Internet)
mais il semble avoir récemment inspiré un roman à succès: "L'homme qui voulait être heureux".
La pratique de Jo Corda est tout à fait particulière. Il passe ses mains partout sur le corps, à la recherche du point faible... Et quant il l'a trouvé... ça fait ... mal!
Curieusement, le point faible semble souvent se loger dans un ... orteil! Jo Corda prend alors son petit baton en bois relativement pointu, qu'il a toujours à portée de main, puis il le place à l'endroit à lui pré-désigné comme étant le point sensible et il appuie dessus de bon cœur.
Qu'ensuite sa "victime" - c'est-à-dire son "patient" - se torde entre ses mains en hurlant de douleur lui semble passablement indifférent... Sadique, Jo Corda? Pas du tout! Mais il est vraiment important qu'un patient finisse par savoir où il a mal. Sinon, comment pourrait-il guérir?
Une fois le point faible découvert, Jo Corda s'emploie ensuite à rendre ce point faible fort. Toutes sortes de moyens sont bons pour cela, dont certains pourraient sembler étranges, comme de cracher sur le point sensible, dans le but non point de le rendre insensible, mais simplement de le guérir...
Le plus extra-ordinaire de l'histoire, c'est que "ça marche" et que c'est même vérifiable. Après le "traitement", par
exemple à base d'application de plantes ou de salive, Jo Corda, appuie, de nouveau, sur le même point précédemment ultra-sensible, et ceui-ci est alors redevenu non pas insensible mais
d'une sensibilité normale. Le patient n'a plus mal; il ne hurle plus; il est physiquement guéri de l'incrustation coporelle de son mal psychique.
Il est évident que ce n'est pas une maladie proprement organique qui s'est logée dans votre orteil. C'est plutôt que, lorsque, après avoir "avalé une coulœuvre", quelqu'un refoule une déception, afin de pouvoir temporairement en débarrasser sa conscience et continuer à vivre, - ou à faire semblant de vivre - il la loge, quelque part, dans son corps.
Elle reste donc là, en quelque sorte mémorisée dans ses cellules, jusqu'à ce que, peut-être, un beau jour, quelqu'un vienne l'en déloger...
L'intensité de la douleur physique, comme là "enkystée" dans la chair, est, bien évidemment, proportionnelle à l'intensité de la douleur morale subie mais inconsciemment refoulée - donc non exprimée - lors de la déception. L'on doit toujours avoir présent à l'esprit le proverbe "Ce qui ne s'exprime pas s'imprime". La personne déçue a voulu faire semblant d'être quand même heureuse, lorsqu'elle ne l'était pas et l'impact de sa déception non exprimée mais refoulée s'est alors logé, quelque part, dans son corps. Il semble que via les méridiens qui parcourent le corps, un orteil soit un endroit assez pratique pour cela...
L'effacement de la douleur dans l'orteil ne signifie pas que la personne est psychiquement guéri; il est juste quéri de la mémoire - de la trace - que l'expérience de refoulement de la déception a laissée dans son corps. Ce n'est déjà pas mal, mais l'essentiel reste quand même à faire: Il faut ensuite corriger le faux vouloir consistant à vouloir plaire aux autres plutôt que d'écouter son ressenti intime qui est à l'origine de l'expérience de la déception.
Sinon, le même faux vouloir de soumission à l'opinion d'autrui génèrera de nouvelles déceptions, de nouvelles "coulœuvres", que le
corps devra encore loger quelque part et qu'il faudra ensuite, de nouveau, déloger...
Le sujet du roman
Imaginez…Vous êtes en vacances à Bali et, peu de temps avant votre retour, vous consultez un vieux guérisseur. Sans raison particulière, juste parce que sa grande réputation sur place vous a donné envie de le rencontrer, "pour le cas où"… Une fois entre ses mains il apparaît que son "diagnostic" est formel: vous êtes en bonne santé, mais vous n’êtes pas… heureux.
Porteur d’une incommensurable sagesse, ce vieil homme semble vous connaître mieux que vous-même. L’éclairage très particulier qu’il apporte à votre vécu vous entraîne dans l’aventure la plus captivante qui soit: celle de la découverte de soi.
Les expériences dans lesquelles il vous conduit vont bouleverser votre vie, en vous donnant les clefs d’une existence à la hauteur de vos rêves. Avec L’homme qui
voulait être heureux, c’est tout un monde de possibilités nouvelles qui s’ouvre à nous à la lecture de cette captivante histoire, en laquelle l’on découvre comment se libérer de ce qui nous empêche
d’être vraiment heureux.
L’Homme qui voulait être heureux, c’est Laurent Gounelle. Derrière ce livre se tient un homme simple, encore étonné de son succès et - paraît-il - enfin heureux! Laurent Gounelle, ex-comptable devenu formateur en développement personnel, raconte comment il a compris que le bonheur se trouve en soi.
"Quand j’étais enfant, j’étais sûr que “plus tard”, j’allais être heureux. Mais avant, il fallait que je travaille pour avoir “un bon diplôme et un bon métier”, comme me le répétaient mes parents. Cela me semblait logique. J’ai donc été un bon élève. Timide, renfermé, pas doué pour me faire des copains. L'on ne recevait personne à la maison. Mon enfance a été assez triste et ennuyeuse, mais j’attendais avec impatience d’arriver à “plus tard”, quand tout allait commencer."
Eh oui, le bonheur c'est toujours pour plus tard! Mais - comme le dit la chanson - "qu'est-ce qu'on attend pour être heureux"?
"Adolescent, j’ai eu quelques velléités de devenir psychiatre, pour comprendre et aider les humains. Notre médecin de famille m’en a dissuadé."
Et pourquoi donc? Et à quel titre? Au nom de qui ou de quoi de telles personnes savent toujours mieux que vous ce qui est bon
pour vous?
"J’ai finalement choisi le métier d’expert-comptable, parce que la poésie des chiffres m’a toujours plu, et que la profession me promettait d’être indépendant et de “conseiller les entreprises”, comme disait la plaquette de présentation. J’aimais cette idée de “conseiller”."
"J’avais 23 ans quand je suis enfin arrivé à “plus tard”; j’avais réussi cinq années d’études supérieures plutôt difficiles, et trouvé un premier boulot bien payé dans une bonne entreprise. Il ne m’a pas fallu très longtemps pour encaisser le choc."
Le voilà, le fameux choc, qui s'est ensuite enkysté dans l'orteil!
"J’avais suivi tout le cursus sans accro, bien travaillé, bien réussi. Pourtant, “plus tard” ne tenait aucune de ses promesses.
C'est clair que si le bonheur ce n'est pas ici et maintenant, alors c'est jamais!
"J’étais mal dans ma vie et dans ma peau; “handicapé” de la rencontre depuis toujours, je ne savais jamais quoi faire de mon corps trop grand et trop maigre, quoi dire dans une conversation. J’avais très peu d’amis, avec qui je ne savais pas comment communiquer. J’étais rempli d’émotions qui m’encombraient et me paralysaient sans que je puisse les exprimer."
"Sans que je puisse les exprimer"! Normal, puisque, aussi longtemps que cela demeure inconscient, ce qui n'est pas conscient demeure inexprimable et ne relève pas du célèbre dystique de Boileau:
"Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement.
Et les mots pour le dire arrivent aisément".
Pour que cela se conçoive bien il faut assurément que cela soit, devenu conscient.
"Et, pour couronner le tout, mon travail m’ennuyait à mourir. J’étais malheureux. Mais incapable de m’y résoudre: depuis ma naissance, j’attendais ce moment-là pour que ma vie commence enfin!"
C'est sûr qu'en de tels cas l'on peut attendre longtemps...
"J’ai donc décidé de prendre le taureau par les cornes. Je me suis inscrit à des cours de théâtre pour soigner ma timidité et partager mes émotions. J’ai aussi appris à faire du parapente, pour affronter ma peur du vide. Et, pour faire bonne mesure, j’ai changé d’entreprise, en espérant trouver plus d’intérêt à mon nouveau poste. Cela n’a pas marché. Ce métier d’expert-comptable pour lequel j’avais tant travaillé n’était définitivement pas fait pour moi… Et même si je savais désormais m’envoler en parapente et affronter ma peur en montant sur les planches, j’étais toujours aussi malheureux. De plus en plus, même: je ne voyais plus du tout comment accéder à ce bonheur que j’espérais depuis toujours, ni comment trouver ma place dans ce monde."
Le Bonheur vient de l'Intérieur. De l'intérieur de soi. Et de nulle part ailleurs. Pour être heureux il faut être à l'écoute de ses intuitions intimes et ensuite, sans se laisser détourner, les concrétiser. C'est ce que ce roman illustre. Donc un livre qui incite à la réflexion et peut aider à prendre conscience de certaines choses si évidentes que l’on en vient souvent à les oublier! C’est un récit riche d’enseignements, qui redonne confiance en soi. En bref, le message principal du livre est celui-ci: Ne laissez personne décider de votre vie à votre place! Et aussi: “Quand on est convaincu d’une chose, elle devient la réalité, notre réalité”.
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