Vers une Nouvelle Santé...



A
vec l'arrivée de l'Ere Nouvelle
l'être humain saisit les Trésors de la Terre

et leur utilisation pour le maintien en bonne Santé.


S'ils s'adaptent à l'immense Mouvement des Courants Vitaux sacrés,
alors les êtres humains retrouveront la Santé.


L'Art de la Santé
consiste notamment à trouver

la Force de Guérison dans toutes les plantes.

La Santé Naturelle, ça s'apprend ... Naturellement!

Le véritable Art de Guérir ne s'apprend pas.

S'installer sur une Hauteur peut aider à retrouver la Santé.

Vivre en plein air confère Fraîcheur et Santé.

"Fais du bien à Ton corps
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3 mai 2020 7 03 /05 /mai /2020 21:08

 

Commentaire de Stef


«Cette "crise" est complètement manufacturée, comme l'a été le 11 septembre entre autre, car elle doit permettre les derniers pas décisifs de la mise en place du Nouvel Ordre Mondial. Il est assez évident qu'un "virus" grippal ne peut pas créer une telle paralysie, il est aussi évident que l'apparente incompétence crasse des membres du régime, ayant souvent un caractère criminel, n'en est pas en réalité. Tout est sous contrôle et très calculé, dans tous les pays… Certaines cultures, notamment dans des pays d'Europe et d'Amérique du nord, pouvaient difficilement accepter un communisme liberticide et fasciste à la chinoise, sans l'outil de la peur… Les peuples d'Europe et d'Amérique du Nord ont été manipulé afin de croire qu'ils vivaient dans des "démocraties", alors qu'en réalité, le cœur mondial du cancer de la race luciférienne s'y trouve ! Il fallait la peur et l'alibi criminel de la médecine pour amener ces populations-là à accepter l'horreur fasciste du Nouvel Ordre Mondial. Les usurpateurs s'apprêtent à détruire toutes les économies et monnaies, en agissant couverts, croient-ils, par le virus qui en sera ainsi la cause à leur place...Tout ceci est machiavélique, et la nature ultra criminelle avérée de ceux qui "dirigent" ne peut que prouver l'immense supercherie mortifère que nous vivons.»

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3 mai 2020 7 03 /05 /mai /2020 21:03
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3 mai 2020 7 03 /05 /mai /2020 20:33

Message relayé

Etat d’urgence sanitaire
et "violation réitérée du confinement"

L’avocat Raphaël Kempf nous explique les ressorts d’un nouveau délit.

Paru le 6 avril 2020.

"Adoptée dans la hâte et sans grand débat, la loi du 23 mars 2020 a instauré l’état d’urgence dit «sanitaire» ayant officiellement pour objet de faire face à l’épidémie de covid-19. A l’image de toute loi d’exception, la loi du 23 mars 2020 a entrainé la création, supposée temporaire, de dispositifs de restrictions des droits et libertés et de nouveaux délits. Outre la prolongation d’office, et sans intervention du juge, des délais de détention provisoire, cette loi a instauré le délit de «violation réitérée du confinement» destiné à punir de trois ans d’emprisonnement et de 3 750 euros d’amende les contrevenants aux mesures de confinement. Dans un entretien que nous avons mené avec lui, l’avocat Raphaël Kempf dénonce les aberrations de ce délit qui piétine la présomption d’innocence.

 

Raphaël Kempf, vous êtes avocat en droit pénal et vous défendez des personnes qui ont été verbalisées puis jugées pour ne pas avoir respecté les mesures de confinement imposées par le gouvernement. Pouvez-vous nous expliquer ce qui est reproché aux personnes interpellées et sur quel fondement elles ont pu se retrouver en garde-à-vue puis être jugées en comparution immédiate?

On reproche à ces personnes le nouveau délit de «violation à plusieurs reprises du confinement». Très concrètement, la police procède à un contrôle, demande que lui soit présentée la fameuse attestation de déplacement dérogatoire. La police verbalise alors soit parce que les gens n’en ont pas soit parce qu’elle pense que ces personnes sont sorties à plus de trois reprises de chez elles sans pouvoir bénéficier des exceptions prévues par la loi ou le décret (aller au travail, faire des courses de première nécessité ou du sport dans un périmètre limité...). Déjà, contrairement à une idée reçue et à la communication mensongère du ministre de l’intérieur, cette attestation n’est pas obligatoire: en effet, le décret ne prévoit que l’obligation de présenter un "document", quel qu’il soit s’il peut établir que le déplacement entre dans les exceptions prévues par le décret. Mais ces subtilités juridiques sont manifestement trop complexes pour Monsieur Castaner et les agents chargés de les mettre en œuvre: on a ainsi vu les policiers exiger des conditions qui ne sont pas prévues par les textes! Dans les procès-verbaux d’interpellation, des policiers ont pu écrire que le document présenté "ne respectait pas le formalisme" prescrit. Pourtant, on l’a compris: il n’existe aucune exigence de formalisme! En effet, on a également pu constater que des policiers exigeaient que l’attestation soit rédigée au stylo indélébile et pas au crayon de papier. Encore une fois, ceci est radicalement faux. On se trouve donc dans une situation où, au sens strict, c’est la police qui fait la loi à travers le choix de verbaliser ou pas telle ou telle situation. Ensuite, il est très difficile de savoir ce qui constitue ou non une exception. Par exemple: qu’est-ce qu’un motif familial impérieux? Nous n’avons aucune précision sur ce point, sauf quelques déclarations de tel ou tel ministre... Vendredi dernier, je défendais un homme en détention provisoire dont je demandais la remise en liberté. Sa mère voulait assister à l’audience. Je lui ai donc conseillé de cocher la case "motif familial impérieux" pour venir au tribunal. En effet, je considérais qu’il était impérieux de pouvoir voir son fils emprisonné - même dans le box d’une salle d’audience - dans une période où les parloirs sont suspendus... Mais qui dira que cette interprétation est la bonne? Ce pourrait être le juge du tribunal de police, mais dans de longs mois, bien après le confinement...   Plus généralement, lors du contrôle, les policiers peuvent consulter un fichier qui s’appelle ADOC (accès au dossier des contraventions) recensant les précédentes verbalisations de la personne. Si celle-ci apparaît à plus de trois reprises, ils l’emmènent en garde à vue, à l’issue de laquelle le parquet pourra décider de son renvoi en comparution immédiate.
 
Si nous comprenons bien ce délit de «violation réitérée du confinement» s’apparente en réalité à un délit de «verbalisation excessive». Le seul fait d’avoir été verbalisé plus de trois fois, à tort ou à raison, suffit pour être interpellé, jugé et condamné.
 
Il s’agit là de l’intention du gouvernement: la Direction des affaires criminelles et des grâces (la DACG, une des plus puissantes administrations du ministère de la justice) a rédigé une "foire aux questions" diffusée sur l’intranet du ministère - et qui m’a été communiquée par le parquet lors de l’audience publique de la semaine dernière. On apprend à la lecture de cette "FAQ" que le terme de "verbalisation" voulait dire "verbalisation", ni plus ni moins, ce qui est une lapalissade. Mais en fait, ce terme est beaucoup plus complexe qu’il en a l’air: il s’agit en l’apparence du seul acte de verbaliser, mais il s’agit en même temps d’une sanction pénale. Or, on peut former des recours contre les sanctions pénales, et contre les contraventions, on peut aller devant le tribunal de police, puis éventuellement faire appel et aller en cassation. Autrement dit, lorsqu’une personne reçoit une contravention par un agent de police (concrètement, elle la recevra plus tard par la Poste...) elle n’est pas définitivement condamnée pour cette contravention. Pourtant - magie des fichiers de police - celle-ci est enregistrée immédiatement dans ce fameux fichier ADOC. C’est comme si le seul fait d’être placé en garde à vue pour un délit - un outrage, des violences, une participation à une manifestation le visage masqué... - permettait d’inscrire à votre casier judiciaire que vous aviez commis ce délit! Cela suffit-il pour être condamné? Je pense que non, car la lecture du fichier ADOC ne permet d’avoir aucune précision sur les verbalisations antérieures et car ces contraventions ne sont pas définitives. Certains juges ont pu prendre cette position en relaxant des prévenus. Mais le parquet et le gouvernement pensent évidemment le contraire: ce faisant, ils autorisent des condamnations pénales sur la seule foi de constatations policières antérieures et non contradictoires, ce qui est la négation exacte du travail de la justice. Venant d’un gouvernement qui a cru pouvoir garder en prison des détenus sans qu’ils ne voient leur juge, cette volonté d’abolir le regard du juge n’est pas étonnante.
 
Vous avez déposé une question prioritaire de constitutionnalité contre l’article de la loi du 23 mars 2020 dite «d’urgence pour faire face à l’épidémie de covid-19» qui instaure, entre autre, ce délit dont la méconnaissance est sanctionnée par six mois d’emprisonnement et 3 750 euros d’amende. Autrement dit, vous considérez que le délit de violation réitéré du confinement méconnait certains droits et libertés garantis par la Constitution?
 
Oui bien sûr. Le principe de légalité tout d’abord, qui exige que les délits soient prévus par la loi de façon suffisamment claire et précise pour ne laisser aucune place à l’arbitraire. Ce nouveau délit a été rédigé à la va-vite en quelques heures à l’assemblée nationale par un gouvernement autoritaire, ne pensant qu’à pouvoir affirmer haut et fort que ce sera la prison pour ceux qui violent le confinement. Il était aidé en cela par des députés du parti présidentiel, aux ordres et en ordre de marche, dont la servilité et le manque d’attachement aux libertés ne nous ont jamais déçus depuis trois ans. Bref, ce texte est rédigé dans un but de communication politique et afin de laisser la bride sur le cou aux policiers sur le terrain. Le résultat était donc évident: il est mal rédigé. Et il est tellement mal écrit qu’il viole les droits constitutionnels, ceux qui nous viennent de 1789 et de la Déclaration des droits - ce qui n’est pas rien. On l’a déjà aperçu, mais que veut dire "verbalisé à plusieurs reprises"? Cela signifie-t-il que les contraventions doivent être définitives? Ce n’est pas clair. C’est d’autant moins clair que députés, magistrats, procureurs ont pu employé indifféremment des termes très différents pour en parler: on a ainsi pu entendre la procureure générale de la Cour d’appel de Paris (un des plus hauts magistrats de ce pays) parler de "réitération", qui est un terme juridique très précis, et qui exige des condamnations définitives antérieures. La députée de la majorité, rapporteur du projet de loi, a quant à elle parlé de "récidive", qui a un sens juridique tout aussi précis. On le voit: personne ne sait exactement de quoi l’on parle. Et c’était inévitable, quand on sait que la récidive des contraventions des quatre premières classes n’existe pas! Le gouvernement a donc essayé de créer un délit basé sur la récidive de contraventions antérieures, ce qui est une impossibilité juridique, un oxymore diraient les philosophes, non? Mais il est vrai que l’esprit de l’époque, où l’état d’exception semble prendre le pas sur les principes juridiques les plus ancrés, autorise la création de toutes les chimères.
 
Deuxième argument de la QPC: ce qu’on appelle l’incompétence négative du législateur. La Constitution de la Ve République - on finira bien par s’en débarrasser un jour, mais elle prévoit néanmoins quelques garanties - exige que ce soit la loi qui définisse les délits. La loi, c’est à dire que ce n’est ni le décret, ni l’administration et encore moins la police qui peuvent dire ce qui est ou non un comportement délictuel. Or, on voit bien qu’ici le délit est constitué au regard des contraventions antérieures, lesquelles sont constituées (ou non) au regard des exceptions prévues par un décret ! Plus encore, on l’a dit, les modalités concrètes de mise en œuvre du nouveau texte sur le terrain laissent la part belle au pouvoir d’interprétation des policiers. Donc, si une personne est jugée en comparution immédiate, puis éventuellement incarcérée, parce qu’elle n’aura pas rempli correctement son attestation, cette personne pourra dire qu’elle est en prison, non pas en vertu d’un texte de loi clair et compréhensible, mais parce que des policiers ont jugé - au sens strict - qu’il en allait ainsi. Cet argument critique donc le fait que la loi ait abdiqué son pouvoir au profit d’autres instances.
 
Troisième argument: la présomption d’innocence, qui est aussi un principe cardinal et qui prévoit que tant qu’on n’est pas définitivement condamné, on doit être considéré comme innocent. Cela nous vient encore une fois de 1789. Avec ce nouveau délit, ce principe est aboli: en effet, on juge et on condamne éventuellement le prévenu au regard de contraventions recensées dans le fameux fichier ADOC et que le prévenu peut encore contester! On envoie donc en prison des personnes qui ont peut être été verbalisées à tort avant d’être jugées en comparution immédiate, mais qui n’ont pas eu le temps de contester ces contraventions et qui, en tout état de cause ne sont pas définitives. Tout cela est évidemment matière à un débat devant le Conseil constitutionnel, et j’ose espérer qu’il ne fera pas le choix regrettable, comme il y a quinze jours, de déroger à la Constitution en raison des circonstances exceptionnelles que nous traversons.

Raphaël Kempf est avocat. Il est l’auteur d’Ennemis d’État. Les lois scélérates, des anarchistes aux terroristes (La Fabrique, Paris, 2019) et a récemment publié une tribune dans le journal Le Monde intitulée Il faut dénoncer l’état d’urgence sanitaire pour ce qu’il est, une loi scélérate."

Source: https://lundi.am/Etat-d-urgence-sanitaire-et-violation-reiteree-du-confinement

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3 mai 2020 7 03 /05 /mai /2020 20:24
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3 mai 2020 7 03 /05 /mai /2020 20:08
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3 mai 2020 7 03 /05 /mai /2020 20:01

Prêts à vous battre?

Message à tous les alerteurs

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3 mai 2020 7 03 /05 /mai /2020 19:54
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3 mai 2020 7 03 /05 /mai /2020 19:50
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3 mai 2020 7 03 /05 /mai /2020 19:47

L’arnaque suprême du coronavirus dévoilée:

Le Covid-19 est indétectable… C’est une menace fantôme!

 

"Si vous voulez créer une fausse panique

à propos d’une pandémie totalement bidon,

 choisissez un coronavirus."

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3 mai 2020 7 03 /05 /mai /2020 19:45
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3 mai 2020 7 03 /05 /mai /2020 19:35
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3 mai 2020 7 03 /05 /mai /2020 19:31

Démystifier les statistiques covid-19

En réalité, les risques sont très faibles!

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1 mai 2020 5 01 /05 /mai /2020 22:50

Les dessous des cartes - les manigances de Gates, Rockfeller, Gavi, etc.

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1 mai 2020 5 01 /05 /mai /2020 15:28

Jean-Jacques Crèvecœur répond à Nexus

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1 mai 2020 5 01 /05 /mai /2020 15:23
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1 mai 2020 5 01 /05 /mai /2020 15:14

Déconfinement: Une baie noire à prendre d'urgence

C'est le sureau!

 

Et aussi un cocktail d'huiles essentielles, par voie interne et externe.

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1 mai 2020 5 01 /05 /mai /2020 14:27

Qu'est-ce qui provoque la maladie de Kawasaki?

 

Non il ne s'agit pas d'une marque moto!, mais d'une nouvelle maladie, touchant les enfants, supposée avoir un lien avec le "covid19". D'après Sylvano Trotta c'est avec les vaccins que le lien est plutôt évident

"Si vous savez qu’il y a des traitements et que la pandémie officielle se termine, vous n’accepterez pas un vaccin obligatoire, de composition inconnue, avec un traceur dans la peau
 
Mais la maladie de Kawasaki arrive opportunément pour relancer la peur! Silvano Trotta nous explique le lien avec les vaccins
 
Serait-ce le passage à la phase 2 avec ciblage des enfants vaccinés? Vous savez, ces 11 vaccins devenus obligatoires… dernièrement… Les jours prochains nous le dirons…
 
Pr Raoult: "Trouver un vaccin pour une maladie non immunisante, c’est un défi idiot". Vaccin: “Un défi idiot” - Selon le Pr Raoult, l’élaboration d’un vaccin ne résoudra pas le problème: “Trouver un vaccin pour une maladie qui n’est pas immunisante… c’est même un défi idiot. Près de 30 milliards de dollars ont été dépensés pour celui contre le VIH, voyez le résultat!”, dénonce-t-il. “Quand on ne sait pas gérer une maladie infectieuse, on nous sort le coup du vaccin! Il est déjà difficile de vacciner correctement contre la grippe, alors contre un nouveau virus...”, ajoute-t-il.
 
Selon lui, la probabilité que le vaccin soit efficace est “proche de zéro”.
 
NDLR: avec au moins 5000 souches différentes…"
 
 
Liens AC:
 
Dossier sur l’Opération coronavirus: https://www.artemisia-college.info/op...
 
 
 
Infos et dossiers: https://ecobio-attitude.org/
 
Infos et dossiers + documentaires (dont code): https://partisansfrancelibre.fr/
 
Infos et dossiers de géopolitique (dont code): https://partisansfrancelibre.org/
 
 
Liens amis:

 

La maladie de Kawasaki due aux vaccins?

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1 mai 2020 5 01 /05 /mai /2020 11:55
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1 mai 2020 5 01 /05 /mai /2020 10:14

Si vous faites vos recherches Internet avec Ecosia,

vous plantez des arbres!

Ecosia plante des arbres - La preuve en images

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1 mai 2020 5 01 /05 /mai /2020 10:02

Message relayé.

Pétition contre la 5G en Belgique

"Hippocrates Electrosmog Appeal"

 

Une opinion signée par 434 médecins belges et 900 professionnels de la santé (voir la liste des signataires au bas de l'article).

Face au déploiement massif et inconsidéré des technologies sans fil, nous, professionnels de la santé, demandons au gouvernement de faire appliquer le principe de précaution afin de protéger la population et plus particulièrement les groupes les plus vulnérables dont font partie, notamment, les femmes enceintes et les enfants.
 

En pleine pandémie, alors que les citoyens sont confinés et que la société est mise à rude épreuve, Proximus a entamé ce 31 mars le déploiement de la future 5G dans 30 communes autour de Bruxelles.

Même s’il pourrait s’agir d’une simple coïncidence, ceci nous semble indécent à un moment où les Belges doivent lutter ensemble pour essayer de vaincre le drame humain qui nous préoccupe tous. Parallèlement, des organismes de défense des consommateurs se sont empressés de publier des articles pour affirmer la non-dangerosité de cette technologie.

L’exposition de la population aux rayonnements électromagnétiques de radiofréquences/micro-ondes (RF/MO) n’a cessé d’augmenter ces dernières décennies. Téléphones sans fil de maison (DECT), smartphones, tablettes en 3G puis 4G, Wi-Fi à la maison, au travail, dans les crèches, les écoles, les transports et les lieux publics…

Et maintenant, on assiste à l’arrivée de la 5G ou à tout le moins de la 4G+.

Pourtant, l’innocuité de cette exposition n’a jamais été démontrée. Au contraire, les preuves de sa nocivité s’accumulent. Depuis 2011 d’ailleurs, les rayonnements électromagnétiques de RF/MO des technologies sans fil sont considérés par l’OMS comme possiblement cancérigènes (classe 2B), en grande partie à cause des risques accrus de gliomes et de neurinomes acoustiques chez les utilisateurs de longue date de téléphones cellulaires.

Le Principe de Précaution n’a nullement été respecté lors du déploiement massif de ces technologies sans fil.

Or, lorsque des risques graves et possiblement irréversibles ont été identifiés, l'absence de certitude ne doit pas servir de prétexte à remettre à plus tard des mesures pour protéger l'environnement et la santé.

Nous avons revu la littérature scientifique indépendante et nous nous référons entre autres, à la Résolution 1815 de l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe. Nos conclusions rejoignent celles de spécialistes indépendants, et sont que le principe de précaution n’est actuellement pas appliqué et que la protection de la santé des citoyens, et des enfants en particulier, n’est pas assurée face à la surexposition à ces rayonnements électromagnétiques RF/MO.

Les normes censées protéger la population de l’exposition aux rayonnements électromagnétiques RF/MO ne tiennent compte que de l’échauffement des tissus (effet thermique) lors d’une exposition de durée limitée.

Ces normes ne tiennent pas compte des expositions répétées et/ou prolongées, ni de tous les effets biologiques non thermiques qui surviennent à des valeurs nettement inférieures aux valeurs actuellement autorisées. Elles n’ont pas été conçues pour protéger les fœtus, les enfants, les adolescents, les personnes âgées…

Pour les enfants, les risques peuvent être accrus en raison des effets cumulatifs d’une exposition prolongée. Leurs cerveaux, organes et tissus en développement et immatures peuvent être plus sensibles à l’exposition. Et les rayonnements pénètrent proportionnellement plus en profondeur dans leurs organes que dans ceux des adultes puisque leurs dimensions sont plus petites.

Le déploiement généralisé des technologies sans fil comporte des risques sanitaires connus depuis plusieurs décennies.

De nombreuses études (études sur des cellules, des animaux, études épidémiologiques) confirment l’existence d’effets biologiques non thermiques induits par l’exposition à des rayonnements électromagnétiques RF/MO émis par les technologies sans fil. Ces effets biologiques sont, par exemple, des lésions de l’ADN (ruptures), des perturbations de la synthèse des protéines, des altérations des spermatozoïdes, des perturbations de la synthèse d’hormones.

On connait les conséquences des lésions de l’ADN, notamment leur lien avec la survenue de cancers. Les dernières études sur les rats menées en 2018 par deux instituts indépendants différents (NTP et Ramazzini) ont montré que l’exposition aux rayonnements électromagnétiques RF/MO augmente la survenue de tumeurs, notamment du cerveau. Suite à cela, en mars 2019, le Centre International de Recherche sur le Cancer a recommandé une réévaluation de la classification de ces rayonnements endéans les 4 ans.

En mai 2019, le Conseil Supérieur de la Santé belge reconnaît, dans un avis sur les rayonnements non-ionisants, l’existence des effets biologiques de ces rayonnements à des niveaux non-thermiques ; leur lien avec le développement de cancers (augmentations importantes et statistiquement significatives du risque de gliomes cérébraux et de neurinomes de l’acoustique homolatéraux); le lien entre l’exposition maternelle aux champs électromagnétiques des fréquences des téléphones mobiles et l’existence de troubles du comportement et du langage chez l’enfant.

Bien qu’il faille plus de 20 ans à certains cancers pour se développer, on constate déjà une augmentation des glioblastomes (cancers du cerveau) dans les populations de certains pays européens. Au vu de ces éléments, il deviendrait dès lors inconvenant, d’oser encore continuer à clamer que tout cela ne représente aucun danger pour la santé.

 

Et la 5G ?

L’installation de la 5G nécessitera un assouplissement important des normes déjà beaucoup trop élevées.

De plus, cette technologie, qui présente des spécificités techniques différentes des technologies de générations antérieures, n’a pas fait l’objet d’études sanitaires préliminaires. Certains scientifiques craignent une augmentation de survenue des cancers de la peau et des dommages oculaires liés à l’utilisation de fréquences porteuses plus élevées.

Par ailleurs, la multiplication du nombre d’antennes relais nécessaires à l’installation du réseau 5G et l’hyper-connectivité absolue dans laquelle elle précipitera la société imposera une augmentation généralisée et certaine des niveaux d’exposition des populations.

Cela équivaut à prévoir une situation où le risque sanitaire global serait augmenté par un facteur qu’il est impossible de déterminer à l’avance, avec des retombées sanitaires dont nous ne connaissons pas la nature et sur lesquelles nous n’aurions aucun contrôle.

Cela équivaudrait aussi à une infraction au code de Nuremberg puisqu’il s’agirait finalement d’une expérimentation sur l’humain sans son consentement, sans certitude que le bénéfice pour la société soit plus important que le risque encouru…

En tant que médecins, nous déplorons déjà de plus en plus de pathologies pouvant être en lien avec des composants environnementaux tels que cette exposition croissante de la population aux rayonnements électromagnétiques du sans-fil. Nous recevons aussi des témoignages et nous rencontrons de plus en plus de personnes souffrant de troubles physiques potentiellement liés à l’exposition aux rayonnements électromagnétiques comme des troubles du sommeil, des acouphènes, des palpitations, des maux de tête, des troubles de l’attention et de la concentration, de fortes douleurs...

Nous demandons, en référence à la Résolution 1815 de mai 2011 de l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe, ainsi que dans la lignée des dizaines d’appels de médecins et de scientifiques de par le monde, que les mandataires publics locaux, régionaux et fédéraux prennent leurs responsabilités et les mesures nécessaires afin d’obtenir :
• L’application du Principe de Précaution en vue de protéger la population, surtout les plus jeunes, les enfants, les femmes enceintes, les personnes âgées,
• Un moratoire sur le déploiement de la 5G en attendant des études d’impact sanitaire,
• La sensibilisation des citoyens, en particulier des parents, des adolescents et des femmes enceintes à un usage raisonné et responsable des objets connectés sans fil,
• L’établissement de normes d’exposition réellement protectrices basées sur les effets biologiques thermiques et non thermiques des champs et rayonnements électromagnétiques RF/MO,
• La création d’un centre de vigilance ou d’un organisme de recensement de symptômes en lien avec cette exposition.

Par cette carte-blanche, nous rejoignons les milliers de médecins et de scientifiques, issus du monde entier, qui depuis l’année 2000 ont uni leurs voix dans des appels récurrents pour alerter les populations et les politiciens face aux dangers des technologies sans fil.

Aujourd’hui, nous sommes parmi les 434 médecins belges et 900 professionnels de la santé à signer l’"Hippocrates Electrosmog Appeal" pour demander au gouvernement de faire appliquer le principe de précaution afin de protéger la population contre ces dangers. Vous trouverez sur notre site internet toutes les références relatives aux informations communiquées ci-dessus: https://www.hippocrates-electrosmog-appeal.be/ 


L’actualité récente nous inquiète d’autant plus, mais gageons ensemble qu’elle puisse être l’occasion de nouvelles prises de conscience et d’avancées dans le domaine de la prévention, qui doit aujourd’hui et plus que jamais faire l’objet de toute notre attention."

Source: https://www.lalibre.be/debats/opinions/lesions-de-l-adn-cancers-du-cerveau-414-professionnels-de-la-sante-belges-sonnent-l-alerte-sur-la-5g-5ea976577b50a67d2ee98738?fbclid=IwAR2VUImrr4K2T4QcyaXRLbDXjvEEfoIbvS9Ye2vc870TpXKVBhBCEsSj-xk

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